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Il est représentatif du mal du siècle et comme nous le verrons dans la suite du roman, il est nostalgique du temps de Napoléon. Ces exagérations ont ici une valeur hyperbolique. Ceci est notamment visible à travers la figure de Julien qui évolue déjà dans ce texte. A partir de ce moment, il aura toujours ce statut. En outre, Julien appartient au rang social propre à celui du héros romantique. Son statut de paysan est par trois fois répété dans le texte ligne 5, 9 et Le lecteur peut alors être attendri par ce personnage.

Le second portrait, plus rapide, est celui de Mme de Rênal par Julien. Elle est toujours appelée par son nom. Son prénom, Louise, ne sera pratiquement jamais donné dans la suite du roman. Elle apparaît alors comme un type. Stendhal nous donne à voir un certain type de femme.

Une rencontre surprenante

Il emploie pour cela des lieux communs de la description féminine. Enfin, il montre aussi que, comme toutes les femmes ses émotions sont extrêmes. Tout comme son comportement, les adjectifs qui caractérisent Mme de Rênal sont typiques de la description de la femme parfaite. Par un jeu de regards subtilement orchestré par Stendhal, il nous est présenté deux héros qui sont facilement identifiables à des types littéraires.

Mais, leur différence sociale, nettement mise en évidence, sera un véritable obstacle à cette relation. Nous entrons alors, en quelque sorte, dans une topique romantique.

Au début de ce texte, les deux personnages ne se connaissent pas. On relève alors des expressions ayant attraits à la joie. Ceci contribue déjà à les rapprocher. Toujours est-il que cette rencontre est présentée comme un choc. Elle va toucher les deux personnages. En effet, les verbes qui caractérisent les faits de Julien ou de Mme de Rênal sont tous conjugués au passé simple.

Les deux personnages sont donc mis en avant.


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De surcroît, nous notons un assez grand nombre de répétitions en double dans le texte. Cette duplicité traduit la formation du couple. Non so più cosa son, Cosa facio. Il tressaillit quand une voix douce dit tout près de son oreille:.

Stendhal, Le Rouge et le Noir (commentaire d'un extrait) - Le blog de Robin Guilloux

Enfin elle revint de sa surprise. Elle fut étonnée de se trouver ainsi à la porte de sa maison avec ce jeune homme presque en chemise et si près de lui.

À peine entrée sous le vestibule, elle se retourna vers Julien qui la suivait timidement. Elle ne pouvait en croire ses yeux, il lui semblait surtout que le précepteur devait avoir un habit noir. Quelle différence avec moi, pensa Julien. Que ces gens riches sont heureux! Il vous rendra bon témoignage de moi.

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Julien se rassurait pendant ce long discours, il examinait Mme de Rênal. Bientôt il eut peur de son idée ; un instant après, il se dit: Peut-être Julien fut-il un peu encouragé par ce mot de joli garçon, que depuis six mois il entendait répéter le dimanche par quelques jeunes filles. Et en disant ces mots, il osa prendre la main de Mme de Rênal, et la porter à ses lèvres. Elle fut étonnée de ce geste, et par réflexion choquée. Il fit entrer Julien dans une chambre et retint sa femme qui voulait les laisser seuls.

La porte fermée, M.

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Je veux que vous ne voyiez plus ni parents ni amis, leur ton ne peut convenir à mes enfants. Mettez ceci, dit-il au jeune homme surpris, en lui donnant une redingote à lui. Allons maintenant chez M. Rubriques Aidez-moi! Plan de la fiche sur le chapitre 6 de Le Rouge et le Noir de Stendhal: Introduction Texte étudié Annonce des axes Commentaire littéraire Conclusion. Avec la vivacité et la grâce qui lui étaient naturelles quand elle était loin des regards des hommes, Mme de Rênal sortait par la porte-fenêtre du salon qui donnait sur le jardin, quand elle aperçut près de la porte d'entrée la figure d'un jeune paysan presque encore enfant, extrêmement pâle et qui venait de pleurer.

Il était en chemise bien blanche, et avait sous le bras une veste fort propre de ratine violette. Le teint de ce petit paysan était si blanc, ses yeux si doux, que l'esprit un peu romanesque de Mme de Rênal eut d'abord l'idée que ce pouvait être une jeune fille deguisée, qui venait demander quelque grâce à M. Elle eut pitié de cette pauvre créature, arrêtée à la porte d'entrée, et qui évidemment n'osait pas lever la main jusqu'à la sonnette.