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Barry's Kidnapping The Cover-Up Stars And Trucks Forming The Mountain TV Reveals The Mountain Who Are You People? The Escape The Escape Alternate Trucking Climbing The Mountain Outstretch Hands Lightshow Barnstorming The Mothership Wild Signals The Returnees The Special Edition Lien d'achat: Pour cette troisième collaboration, Williams signe une partition rendue très célèbre grâce à son fameux thème de 5 notes, le thème qui sert dans le film de code musical pour communiquer avec les extraterrestres et que des scientifiques utilisent sur un énorme synthétiseur modulaire ARP Pour la petite histoire, aussi simple soit-il, ce thème représenta pourtant un véritable challenge pour John Williams qui eut énormément de mal à trouver un motif court et simple qui correspondait à ce que Spielberg recherchait pour son film, et dont l'unique impératif était qu'il soit uniquement constitué de 5 notes.

Williams réfléchit alors et proposa de nombreux motifs différents au réalisateur. Au bout d'une centaine de propositions, Spielberg, toujours pas convaincu, fit alors appel à un ami mathématicien à qui il demanda de calculer le nombre de combinaison de 5 notes possibles à partir des 12 notes de la gamme, chose à laquelle le mathématicien répondit par le nombre conséquent de combinaisons possibles.

Spielberg et Williams ressortirent déçus et épuisés par cette recherche désespérée du motif de 5 notes, jusqu'à ce que le réalisateur décide finalement, le lendemain matin, d'utiliser l'un des motifs que lui avait fait entendre Williams la veille, et ce après avoir épuisé quasiment toutes les solutions possibles et imaginables.

Le reste appartient à l'histoire: En fait, le maestro commença à écrire sa partition deux ans avant que le film soit terminé, à partir de la lecture du script et des indications formulées par Spielberg, ce qui permit alors à Williams de composer sa musique plus librement, débarrassé de la contrainte des images, à la manière de la composition d'un véritable poème symphonique.

Rencontres du troisième type : critique de la version ultime

Spielberg décida ensuite de monter son film en fonction de la musique, et ce à l'inverse de ce qu'il se fait habituellement. Les deux compères ont ainsi considéré que cela donnerait une ambiance lyrique plus particulière au film, plus opératique aussi. Spielberg lui-même possède bon nombre de connaissances musicales qui lui ont toujours permis de communiquer aisément avec John Williams quand à la composition de la musique de ses films - chose plutôt rare dans le cinéma américain, où la plupart des réalisateurs n'ont bien souvent que des connaissances très limitées - voire inexistantes - quand à la technique musicale.

Ecrite pour un grand orchestre symphonique, la partition de John Williams se structure ainsi en trois grandes sections principales, suivant l'ordre du film: John Williams joue ainsi habilement sur ces différents tableaux et amène une véritable progression émotionnelle et dramatique dans sa musique, de l'obscurité angoissante à la lumière libératrice, de l'appréhension suffocante à l'extase exubérante.


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La première partie du score illustre ainsi l'atmosphère terrifiante du début du film sans le moindre apport mélodique. La froideur de l'orchestre est absolument saisissante, évoquant une atmosphère de paranoïa et de peur face à l'arrivée de phénomènes étranges et inexpliqués. Le climat terrifiant de la musique colle parfaitement aux visages souvent décomposés des gens pris de panique. Williams veut conserver un certain mystère dès le début sans trop en dévoiler dès l'ouverture une théorie suggère aussi que ce coup de cymbale introductif aurait été placé exprès afin d'obtenir plus facilement l'attention des spectateurs au cinéma.

En revanche, cette ouverture nous met déjà sur la voie de la première partie plutôt sombre et angoissante de la musique de Williams.

Rencontres du troisième type (1977) // Bande-annonce HD (VO)

Ce motif de 4 notes plutôt simple est associé dans le film à l'énigme de la montagne dans laquelle a lieu la rencontre avec les extraterrestres, une énigme que tente alors de résoudre Roy Neary pendant une bonne partie du film. Puis, petit à petit, la musique évolue progressivement vers la lumière. Williams reprend alors le mystérieux motif de 4 notes et le développe de façon plus intense, variant ses rythmes, son instrumentation et ses accents.

WHEN YOU WISH UPON A STAR

La musique est alors parsemée de quelques rythmes militaires qui évoquent la présence des soldats censés tenir la montagne éloignés des curieux. Dès lors, nous sommes cette fois-ci aux portes de la troisième partie du score. L'atonalité tente alors de reprendre le dessus, mais elle doit désormais affronter les couleurs tonales qui s'accrochent à cette partie de la musique de John Williams. Le morceau se conclut sur un rappel du thème principal grandiose auquel Williams ajoute habilement en contrepoint une reprise plus rapide du motif de 4 notes aux flûtes.

Lors du dialogue, les scientifiques jouent le motif de 5 notes sur le clavier d'un synthétiseur, auquel répondent les extraterrestres par une succession de notes de plus en plus rapides et complexes. Si la version film inclut un dialogue entièrement synthétique et très kitsch années 70 oblige!

Très vite, Williams étoffe son instrumentation et ajoute un hautbois qui succès au clavier, avec la présence continue du tuba et du contrebasson - une scène de pure anthologie et aussi une formidable démonstration assez magique du rôle que peut jouer une musique au sein même d'un film - une communion entre la magie du cinéma et de la musique, mais aussi une communion entre l'homme et l'extraterrestre dans le film: Et pourtant, ici aussi la tonalité n'est pas loin et reprend finalement le dessus, avec une conclusion plus lumineuse dominée par des orchestrations plus légères et aériennes: Et pour finir, c'est l'indispensable conclusion anthologique du film, un morceau spectaculaire et inoubliable de plus de 12 minutes: Le morceau se structure ainsi entre trois parties bien distinctes: Williams apporte à cette scène de rencontre avec les extraterrestres un côté à la fois magique, surréaliste et extrêmement poétique.

Les harmonies continuent de s'éclaircir et la musique progresse lentement vers un style plus lyrique et poignant, d'une très grande beauté. Le lyrisme incroyable qui se dégage des cordes atteint ici une beauté saisissante lorsque s'opère la magie utopiste et bouleversante d'une communion extraordinaire entre les hommes et les extraterrestres dans le film - un très grand moment de cinéma, et aussi un très grand moment de musique, tout simplement!

Elle rappelle aussi la magie du cinéma de Spielberg et ses références fréquentes au monde de l'enfance. Chose encore plus impressionnante dans ce morceau, l'incroyable maîtrise avec laquelle Williams réussit à apporter une progression de ton en l'espace de 12 minutes, d'une fluidité exceptionnelle. John Williams signe donc pour le film de Steven Spielberg une partition extrêmement complexe et difficile d'accès, d'une maturité étonnante, une partition monumentale assez unique dans la carrière du compositeur et qui demeure en fin de compte, l'un de ses plus brillants chefs-d'oeuvre: En achetant cette BO sur Amazon par ce lien, vous apportez un soutien à notre site.

François Truffaut oui oui. Rencontres du troisième type possède une place à part dans la filmographie de Spielberg.

PREMIERE RENCONTRE DE CE TYPE

Tout d'abord parce qu'il est l'auteur du scénario chose très rare chez lui et que depuis tout petit comme il l'avoue au début du documentaire de Laurent Bouzereau il est fasciné par le merveilleux, l'inconnu et les OVNI. Il se dégage ainsi de son récit une naïveté et un optimisme qui allait jusqu'à encore récemment La Liste de Schindler caractériser son cinéma, pour le meilleur E. Avec un sens de l'image prodigieux et en reprenant certains thèmes élaborés dans Les Dents de la mer , Spielberg embarque le parfait Richard Dreyfuss dans une aventure bouleversante qui permet entre autre d'évoquer la venue d'extra-terrestres, avec une sobriété extrêmement particulière.

Richard Dreyfuss. Ce qui intéresse le plus Spielberg, et l'absence de toute image de l'intérieur du vaisseau dans le montage initial le prouve, ce ne sont pas les aliens mais plutôt l'effet qu'a leur possible rencontre sur un groupe d'êtres humains. L'échange de notes entre les humains et leur clavier électronique et le vaisseau extra-terrestre et ses lumières imposantes, immense moment de cinéma, constitue le pic émotionnel du récit. La rencontre. Tout le cinéma spielbergien est condensé dans cette séquence ainsi que dans une dernière demi-heure quasi muette , où la seule chose qui importe, sont ces quelques signes, gestes et notes musicales.

Les films de Spielberg sont ainsi avant tout une expérience visuelle étonnante et fascinante que chaque individu peut comprendre le succès phénoménal de ses films au fil des années le confirme , les images qu'ils véhiculent étant partout dans le monde aussi facilement compréhensibles et acceptées que les notes par les extraterrestres.

Truffaut dans Rencontres du troisième type | Vanity Fair

Rencontres du troisième type s'impose comme le film somme pour comprendre la filmographie d'un des plus importants réalisateurs contemporains. J'étais en Algerie dans les années 80, Je devais avoir 4 ans pas plus. Ce film m'a marqué, notemment la scene du petit garçon devant sa porte.

Ces lumière mon intrigué, je me demandais ce qu'il y avait en dehors de la maison Rien que pour le thème du film et les détails réel qu'il y ajoute les 5 Spitfires retrouvés rpresente 5 avions qui ont disparue dans le triangle des Bermudes pendant la seconde guerre mondiale qu'il utilise ça reste pour moi le meilleur Spielberg. La découverte de l'inconnu T, dans quelques années ils seront mûres pour voir Close encounters Un must. Très bonne musique, très bonne réalisation faire passer l'extraordinaire pour de l'ordinaire et vice-versa , on ressent à la fois des choses vraiment personnelles donc connues et à la fois le goût de l'inconnu.

Vu vers 10 ans, un souvenir inoubliable et un de mes premiers émois de cinéma.